vendredi 14 février 2014

Chirurgie made in South Africa

L'Afrique du Sud fait partie des BRICS. Normal, du coup, que sa classe moyenne soit aussi tentée par la chirurgie esthétique. C'est un fait limpide que la pyramide de Maslow permet d'exprimer clairement. La satisfaction des premiers besoins permet l'éclosion de besoins plus élevés, plus idéaux, les besoins associés à l'image de soi et à la reconnaissance.
On parle pour le pays de feu Nelson Mandela d'une augmentation de 780% des demandes d'intervention et le phénomène concerne aussi bien les femmes que les hommes, les blancs et les noirs. Évidemment, à l'instar de ce qui se passe en Chine, il y a une demande des femmes noires pour des interventions d'atténuation de certains de leurs critères physiques. Les chirurgiens notent par exemple de nombreuses demandes de réduction des lèvres.
Du côté des femmes blanches, il y a un parallèle à faire avec les britanniques. Les demandes concernés le nez, les surcharges localisées et bien entendu le ventre notamment avec ce que les anglo-saxons appellent le Tummy Tuck, c'est-à-dire l'abdominoplastie, cette intervention qui consiste à redraper la peau du ventre.

Pour moi, l'engouement des sud-africains pour la chirurgie plastique est clairement le signe d'un progrés. Un progrés économique évidemment mais bien entendu également un progrés social, dans la mesure où l'envie d'améliorer la forme de sa silhouette et d'embellir son visage font partie des signes d'une société confiante, plus rassurée qui a foi dans l'avenir.

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